Nom et/ou Prénom:

Je m'appelle Thaleia Cariñatera. Mais généralement, on m'appelle Plume.

Age:

Je n'ai que 95 ans.

Race:

J'appartiens aux Xuhecors, les habitants de la cité souterraine de Tomion.

Pouvoir/capactiés:

Mes pouvoirs ? Rien de bien extravagant comme des boules de feu et autres feu d'artifices pour épater la galerie, je le crains. Moi, je suis simplement insensible aux brûlures ; ma peau ne subit pas les dommages que causent habituellement les flammes, l'eau bouillante ou les ustensiles chauds. Cela ne s'étend pas à mes cheveux, ni à mes sourcils malheureusement, d'ailleurs une fois j'ai... bref.
Je suis également capable de passer le feu sur d'autres personnes, ainsi que de cautériser leurs plaies. Bien évidemment, ce n'est pas aussi efficace qu'un soin magique, mais ne me riez pas au nez, un jour cela pourrait vous être utile !

Armes:

Mon arme est un fusil magique élaboré par le grand armurier-magicien Haydn. Il se nomme le « Symphony n°59 ». Pas de munitions pour charger cette arme, elle puise directement l'énergie magique dont elle a besoin pour fonctionner à travers le corps du Xuhecors qui la tient. Ah, oui, le Symphony n°59 étant une arme au tempérament de feu, seul un Xuhecors est apte à s'en servir. Une fois que l'arme est chargée, une pression sur la gâchette libère une balle de feu dont la puissance est supérieur à celle des mousquet et des arquebuses classiques, mais inférieur à une boule de feu magique correctement lancée.

Description physique:

Je suis pas si petite que ça ! Oui bon ça va, 1.55m c'est pas petit... De toute façon j'y peux rien, c'est comme ça, et si je fais avec, vous ferez de même ! Je pèse 48 kg, et non, vous donner mon poids ne me pose aucun problème, je m'en fiche pas mal, même. Pour le reste, et bien, mes cheveux sont blancs, plus blancs que les cendres d'un feu de joie ; le les attache au dessus de ma tête avec deux baguettes. Non, pas comme un chignon, ça fait plutôt ananas. Ah, bah, oui, marrez vous, tiens. Je porte un bandeau rouge sombre autour de la tête, ainsi qu'un diadème en faux argent sur le front. Quand j'aurai les sous pour m'en payer un vrai, je vous ferai signe, vous avez vu le prix de ces machins chez les joaillers et les tailleurs de pierre précieuses ?
Mes yeux sont rouges comme la braise, ce n'est pas rare chez les Xuhecors. Autour, j'ai de jolies marques noires qui assombrissent un peu mon regard, mais ça donne un air mystérieux, j'aime bien. Ma peau est bronzée, ces derniers temps, j'ai passé pas mal de temps à la surface, bien que la lumière soit un peu vive. D'ailleurs, pour m'en protéger, je porte preque en permanence une grande cape sombre pourvue d'un capuchon pour me protéger des rayons néfastes du soleil en attendant la nuit et sa lumière bleutée.
Je porte beaucoup de bijoux, hehe. Bon je vous l'accorde, ils sont tous faux, je les ai eu pour trois cacahuètes au marché, mais ça me donne de l'allure, non ? J'ai de jolis anneaux d'or aux oreilles, un grelot rattaché à un collier, une ceinture de plaques dorées que je porte par dessus une jupe rouge, plusieurs bracelets et brassards... J'aime bien ce qui est un peu clinquant, brillant et doré, vous l'aurez compris.

Description mentale.

Autant que je vous mette dans le bain directement, j'ai un fichu sale caractère. Et depuis ma naissance, en plus. Je suis plutôt grossière, un peu insolente, complètement insubordonnée et pied dans le plat ; mais je dis très souvent ce que je pense aux gens. Mentir ? Si besoin. Hypocrite ? Si j'y gagne. Egoïste ? Ah ça, hehe... Par contre, si je fais équipe avec quelqu'un, c'est jusqu'au bout. Je n'abandonnerai jamais un ami. Je suis également impatiente, et agis très souvent sur un coup de tête.
Je suis passionnée de cartographie, je dessine des cartes de villes, de forêts, de souterrains, du monde... D'ailleurs, si j'ai pris la route, c'est pour dessiner des cartes d'Azeviel en long en large et en travers. L'histoire du monde m'intéresse également, celle de notre peuple, et même celle des autres ! J'ai une excellente mémoire visuelle et une capacité d'évaluation des distance assez étonnante, ce qui me permet de dessiner des cartes précises des lieux que je visite.
Je n'ai pas d'apriori sur les autres races d'Azeviel, contrairement à beaucoup de mes semblables. Je souhaiterai qu'ils n'en aient pas à mon égard non plus et me laissent aller et venir comme bon me semble pour dessiner mes cartes à mon gré, mais j'ai l'impression que ce n'est pas gagné.

Biographie.

Dans une bande de gamins qui jouent dans les rues de la ville, il y a ceux qui font partie de la bande, et ceux qui n'en font pas partie. Ceux qui font partie de la bande sont solidaires entre eux. Ils jouent entre eux, font des bêtises entre eux, et vont ensembles chercher des ennuis à ceux qui ne font pas partie de la bande. C'est comme ça qu'on assure sa domination sur un quartier : la bande des plus forts applique la loi de la terreur sur ceux qui sont tout seuls. Pourquoi ceux qui sont tout seuls ne se réunissent pas en bande et donnent la réplique à la bande des plus forts ? Justement parce qu'ils en ont peur. Quand ça arrive, les plus faibles sont écrasés par les plus forts, et ainsi de suite. Moi, je n'étais ni 'un ni l'autre. Je ne faisais ni partie de la bande des plus forts, mais ils ne me faisaient pas peur non plus. Ils me laissaient tranquille, toute seule, comme je l'avais toujours été.

Dans mon quartier de Tomion, j'étais connue pour être la fille bizarre, celle qui ne parle que pour râler et grogner. Les autres gamins me considéraient comme un phénomène un peu étrange qui ne s'intégrait pas tout à fait dans la normalité qu'ils reconnaissaient et au lieu de me persécuter pour mes différences, ils m'oublièrent et me laissèrent sur le carreaux, spectatrices invisible de leurs jeux d'enfants des rues. Au fil du temps, je me mis à apprécier ce statut extérieur que l'on m'avait assigné, ou que j'avais imposé ; j'avais un regard différent sur les choses, un point de vue qui ne regardait que les faits, les actions, les évènements. Je ne portais pas de jugement sur les uns ou les autres, je ne me souciais pas des idées ou des opinions que chacun pouvait avoir, je me contentais d'observer les choses.

Ce temps était aussi celui de l'instruction. J'appris à lire chez un homme très savant, amateurs de vieux livres, et il m'apprit également à me servir d'une plume pour tracer des lettres sur du papier ou des parchemins. Je n'aimais pas les exercices de ce vieil homme, et je ne l'aimais pas beaucoup lui non plus. Mais je dois reconnaître que tout ce qu'il m'a appris m'a été utile, et je lui suis reconnaissante de m'avoir inculqué le savoir de l'écriture, de la lecture ainsi que de m'avoir appris à tracer les cartes pour lesquels je voue maintenant une véritable passion. Cet homme est mort maintenant, et le savoir qu'il avait accumulé depuis des centaines d'années s'est volatilisé en même temps que son esprit. Qui sait ce qu'il avait pu découvrir au cour de sa vie ? Je me souviens qu'il m'incitait à partir explorer le monde, à porter le même regard que je portais depuis toute petite sur mon quartier, sur ma ville, sur mes frères et mes soeurs de Tomion, sur tous les Xuhecors. Il me recommanda de considérer les autres peuples d'Azeviel comme mes propres frères, et à ne jamais leur vouer de haine inexpliquée comme mes semblables le faisaient. Sur Azeviel, les Xuhecors, les Pys, tout le monde veut être la bande du plus fort.

Quand je fus en âge de voler de mes propres ailes et que j'eus gagné assez d'argent grâce à mes dons et mes talents, je pris la route, seule. Pour services rendus, et contre une coquette somme d'argent, l'armurier-magicien Haydn accepta de me céder le « Symphony n°59 », un fusil magique qui me servit à me protéger en de rares occasions. En terre Xuhecors, voyager m'étais facile : je prêtais mes services de passeuse de feu, effectuais de petits travaux à droite et à gauche en ne demandant que le gite et le couvert, je vendais les cartes que je dessinais, écrivais des lettres et rédigeais des missives pour les illettrés... Les petits boulots ne manquaient pas, et j'appris aussi à subvenir moi même à mes besoins grâce à la cueillette et à la chasse, bien que je n'y fusse guère habile.
Parcourir les territoires des factions adverses s'avéra bien plus rude que je ne l'imaginais, et je dus me rendre à l'évidence : si je voulais continuer à explorer le monde et à le coucher sur le papier sous forme de carte, si je voulais découvrir tous les secrets que mon ancien instructeur avait gardé pour lui et emporté dans sa tombe, j'allais devoir me faire des amis ou passer totalement inaperçue.

A 95 ans, je n'étais pas tout à fait une adulte. Mes parents, morts d'inquiétude à l'idée de savoir leur fille parcourir les routes dangereuses d'Azeviel, avaient finit par accepter le fait que je n'avais d'autre but que d'explorer le monde. Je leur adresse des lettres de temps à autre, pour les rassurer. Je ne pense pas que cela ait beaucoup d'effet, mais ils me savent vivante, c'est déjà ça.

Petit plus: comment avez-vous connu Azeviel?

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