Ce pourrait être le prologue d'un machin que j'écris.
Si vous avez des commentaires, merci de les mettre dans le topic spécialement fait pour ****************************Debut****************************
Le monde autour de moi s’est refroidit bien que le ciel soit toujours baigné de soleil et que les rayons de se dernier frappent toujours le sol, faisant scintiller les premières gouttes de rosé.
Le monde se calme enfin après les semaines mouvementées qui viennent de s’écouler, laissant les êtres de la nature sortirent de leurs cachettes pour de nouveau vivre leur existence tranquille.
Moi, j’observe ce monde, ce monde qui est le mien, qui m’a vu naître et évoluer.
J’observe ce que le monde est devenu, changer par la main de l’homme, à jamais modifié par notre folie.
Et quelle folie !
Lorsque les hommes sombrent dans la folie guerrière, répandant le sang de leurs confrères sur la terre, que les peuples se divisent, forment des alliances, en rompent, trahissent leurs promesses et que le nombre de mort grandit de jour en jour, le monde qui les accueille change automatiquement et ce de façon irrémédiable.
La guerre, le pire fléau qui soit pour nous tous. Les innocents sont toujours ceux qui souffrent le plus de par les enrôlements forcés, les meurtres gratuits, les viols ainsi que les destructions répétées de villages. Des soldats, majoritairement contraints de marcher sur un ennemi qui n’en est pas un, noyant leur chagrin en engendrant celui des autres et qui n’aspirent au finale qu’à retourner à leur paisible vie d’avant, que leur camp ai gagné ou non.
Cela, au final, ne les importe que peu.
Et je suis là, scrutant le résultat de mes yeux bleus fatigués, observant la plaine qui s’étend entre ma colline et le village en cendre, quelques centaines de mètres plus loin.
Les oiseaux commencent à nouveau à chanter, masquant petit à petit les gémissements et râles des blessés. Certains seront morts d’ici demain car personne ne va venir les chercher avant l’aube. Pour le moment c’est la fête, dans les deux camps. L’un fête sa victoire, l’autre la fin de la guerre, simplement. Et les deux ont raison.
Pour une fois.
Une forme mouvante attire mon regard, une femme sort du village en tenant un enfant en pleurs par la main, et un bébé hurlant dans l’autre. Si on cherche bien, on devrait trouver un mari écrasé par sa maison ou avec une balle quelque part dans le corps. Pauvre bougre qui bêchait sans doute la terre pour une misère mais permettant de faire survivre sa famille. Lui aussi avait raison, une existence simple au sain d’une famille heureuse et aimante. Je n’ais pas eu cette chance moi. Je n’ais pas fais ce choix, je n’ais pas pus.
J’aurais aimé pourtant.
Maintenant, c’est trop tard. Trop de sang, trop de batailles, trop, beaucoup trop. Et puis de toute façon, je ne peux pas.
Je suis prisonnier, prisonnier de mon âme et de mon passé.
Le monde à changé, pas moi.
Je suis maintenant debout, arpentant le chemin de terre qui me conduit droit sur la femme aux enfants.
Tout est trop complexe et pourtant d’une simplicité effarante. Tout va trop vite et pourtant rien ne bouge.
Mais la guerre est finie, toutes mes promesses tenues, sauf celle que je me suis faite. Il y a longtemps, tellement longtemps. Je ne l’ais jamais oublié. Comment aurais-je pus ? Ce genre de promesse, on ne peut pas l’oublier.
Jamais. Jamais on ne peut oublier qu’on s’est promis qu’à la fin de la guerre on ira voir un enfant pour, sans un mot le prendre dans ses bras et pleurer. Je ne peux pas oublier ça. Tout comme je ne peux oublier pourquoi j’ai fait cette promesse. Cela ne s’oubli pas, jamais.
Jamais on ne peut oublier qu’on a tué un enfant...
...de sang froid !
*****************************Fin*****************************